ΒΕΛΗ ΚΑΙ... ΒΕΛΑΚΙΑ

>>> Μην με παρεξηγήσετε >>> αλλά ο τρόπος παρουσίασης από τα ΜΜΕ >>> του πολέμου στην Ουκρανία και των επιπτώσεών του >>> θυμίζει τηλεοπτική εκπομπή, με τοποθέτηση προϊόντος >>> και το προϊόν είναι το αμερικανικό LNG >>> το "καλό", το ακριβό, το αμερικάνικο LNG....
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Τετάρτη 17 Ιουνίου 2015

Παγκόσμιο Κύπελλο στο Κατάρ: FIFA και 1.200 νεκροί εργάτες...

Σε άρθρο της Γαλλικής εφημερίδας LIBERATION, γίνεται λόγος για 1.200 εργαζόμενους μετανάστες που έχασαν την ζωή τους στα εκτελούμενα έργα για την υποδομή του Παγκοσμίου Κυπέλλου το 2022, στο Κατάρ. Μετά τις αποκαλύψεις για δωροδοκία στελεχών της FIFA ώστε να αναλάβει την διεξαγωγή του Παγκοσμίου Κυπέλλου το Κατάρ, ακόμη μια θλιβερή αποκάλυψη βάφει με αίμα αυτό που
παλιά ονομαζόταν -και ήταν- η γιορτή του ποδοσφαίρου.
Διαβάστε το άρθρο:  Régulièrement repris, le chiffre de 1 200 ouvriers immigrés décédés sur les chantiers qataris du Mondial de foot 2022 cache en fait une réalité plus complexe.
Travail forcé, retard de paiement des salaires, confiscation des passeports...: le Qatar est régulièrement pointé pour les conditions de travail déplorables des travailleurs migrants exploités pour construire les infrastructures de la Coupe du monde de football 2022. Des abus dénoncés à plusieurs reprises par l’ONG Human rights watch, assimilés à de l’esclavage moderne par l’Organisation internationale du travail et mis en lumière par plusieurs reportages choc, dont un publié dans le Guardian fin 2013.
Une infographie publiée fin mai dans le Washington Post évoque le décès de 1200 travailleurs immigrés dans le pays depuis 2010, une proportion très élevée par rapport au (faible) nombre d’ouvriers morts sur les chantiers des JO de Pékin (6) ou de la Coupe du monde au Brésil (10). Depuis, la statistique a été reprise abondamment, comme évaluant le coût humain de la coupe du monde qatarie... La source de ce chiffre ? Un rapport de la Confédération syndicale internationale (CSI), daté de mars 2014 et intitulé «The Case Against Qatar». Pour obtenir ce résultat, la CSI a pris en compte les décès enregistrés par les ambassades d’Inde et du Népal. Les ambassades des deux pays ont comptabilisés au total 1 239 morts de ressortissants entre décembre 2010 (date à laquelle l’émirat du Golfe s’est vu attribuer la Coupe du monde) et 2013 sur le territoire qatari.
Une étude indépendante du cabinet d’avocats DLA Piper commandée par le gouvernement qatari suite à l’indignation internationale, donne le même ordre de grandeur. Le rapport, paru en avril 2014, et qui reprend également les données fournies par les ambassades, fait état de 964 décès en 2012 et 2013 parmi les migrants venus du Népal (383), d’Inde (499) et du Bangladesh (82).
Ces chiffres doivent toutefois être pris avec des pincettes pour plusieurs raisons. Primo, ils ne prennent en compte que les travailleurs venus du Népal et d’Inde (et du Bangladesh pour celui du second rapport). Les deux nationalités représentent certes une bonne partie du million et demi d’ouvriers étrangers au Qatar (60% selon certaines estimations, même si les autorités qataries ne divulgent aucune statistique sur le sujet), mais des ouvriers d’autres nationalités travaillent également dans le pays. Le nombre total de décès de migrants dans le pays devrait donc être forcément plus élevé.

Tous les décès pas forcément liés à la Coupe du monde

A l'inverse, tous les décès comptabilisés ne sont pas forcément liés aux préparatifs de la Coupe du monde 2022, loin de là. Les ambassades fournissent des statistiques tous décès confondus (chutes, accidents de la route, suicides...) et ne donnent pas le détail pour les décès ayant eu lieu sur les chantiers. Les migrants venus d’Inde ou du Népal ne travaillent d'ailleurs pas tous dans le bâtiment. Ce serait le cas d’un travailleur étranger sur trois au Qatar, soulève la BBC sur son site. Quant aux ouvriers du bâtiment, ils peuvent être employés sur un autre chantier que ceux du Mondial. Entre les constructions de routes, d’hôtels, de la ligne de métro (prévue pour 2019), faire le tri entre les chantiers engagés en vue de la Coupe du monde et le reste relève du casse-tête.
Doha n'a de toute façon pas attendu la Coupe du monde pour se mettre en chantier, souligne le blog de fact-checking de Channel 4. Même sans l'attribution de l’évènement sportif, des chantiers auraient de toute façon été engagés dans le petit Etat pétrolier, en plein boom économique. Bon nombre l'étaient déjà.
La mortalité des migrants ne date pas, loin s'en faut, de l'attribution de la Coupe du monde. Les conditions de travail indignes ne datent pas d'hier. «Le fonctionnement de l’économie qatarie repose de manière structurelle sur l’exclusion à la fois légale et spatiale des travailleurs migrants», écrivait le géographe Tristan Bruslé, chercheur au CNRS, dans une tribune parue dans le Monde en 2013. Contacté par Désintox, il confirme : «On met le doigt sur cette situation aujourd’hui, avec une forme de sensationnalisme, mais ça existe depuis déjà plusieurs années.» C'est le cas notamment du système de parrainage (sponsorship), qui met les travailleurs migrants à la merci de leurs employeurs qataris, et qui indigne aujourd’hui la communauté internationale. 
Avant l’attribution du Mondial de foot, les ouvriers étrangers trouvaient déjà la mort sur les chantiers qataris. Dans une étude de cas sur les travailleurs népalais au Qatar, Tristan Bruslé comptabilisait 209 décès sur l'année 2008, d'après les chiffres communiqués par l'ambassade népalaise. Selon les chiffres également fournis par l'ambassade à DLA Piper, 186 migrants népalais auraient trouvé la mort au Qatar en 2012, et 197 en 2013. Moins qu'en 2008 donc. Pas de quoi étonner le chercheur, qui évoque même un éventuel renforcement de la sécurité sur les chantiers depuis le début des chantiers pour la Coupe du monde.
Les pays concernés, de leur côté, ne semblent d'ailleurs pas trop s’inquiéter de cette mortalité. Dans un communiqué, le gouvernement indien jugeait «tout à fait normal» la proportion de décès au sein de ses ressortissants au Qatar, étant donné la taille de la communauté indienne dans le pays (un demi-million d’Indiens y travaillent). 
Reste que les causes officielles de décès, dont la plupart sont considérées comme inconnues, traduisent le manque flagrant d’analyses post-mortem approfondies. Selon les statistiques, la plupart des migrants décèdent de causes «naturelles», comme l’arrêt cardiaque. Surprenant, quand on sait que les migrants sont souvent des hommes jeunes et en bonne condition physique, qui ont passé des tests d'aptitude (mais qui peuvent aussi se faire délivrer de faux certificats médicaux).

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